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Escale express à Nouméa avant de repartir vers Moorea pour retrouver la boîte enregistreuse du Twin Otter.
Le câblier ne fera escale qu’une trentaine d’heures à Nouméa. Les soixante hommes présents à bord ont entamé rapidement le ravitaillement en vivres, en eau douce et en carburant. Sur la liste des denrées précieuses figurent pas moins de 350 baguettes, 400 pains au chocolat et 200 croissants congelés pour le petit-déjeuner. De quoi tenir une bonne semaine, la durée minimum estimée pour rejoindre Moorea, l’île sœur de Papeete. Sur le bateau, on ne sent pas réellement d’appréhension. « On sait que ça va être une mission difficile, en raison de la pente à 45 degrés et du courant. Mais bon… Tout devrait bien se passer », déclare Christophe Girard, le capitaine du bateau.
L’équipage a été préparé à ce type d’intervention, même si elles sont rares. L’une des dernières remonte à janvier 2004. L’Ile-de-Batz, propriété de l’armateur Louis-Dreyfus -tout comme l’Ile-de-Ré-, était alors intervenu sur le site du crash aérien de Charm-el Cheikh, en Egypte, pour remonter la boîte noire du Boeing 737. (Extrait des Nouvelles Calédoniennes du 18 août 2007)
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