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Le santal, un bois précieux Le bois de santal contient une essence précieuse très recherchée des parfumeurs. Convoité depuis des millénaires, il a attiré les marchands en Nouvelle-Calédonie dès la découverte de l’archipel à la fin du 18e siècle. Les santaliers australiens échangeaient leur cargaison de santal en Chine contre du thé. L’essence de santal est obtenue par distillation. Une fois sec, le bois de cœur est réduit en copeaux, que l’on dispose dans une cuve remplie d’eau. L’eau est lentement chauffée au feu de bois et se vaporise en passant entre les copeaux qui, peu à peu, exsudent leur huile essentielle. Circulant ensuite dans un condensateur, la vapeur redevient liquide et parvient sous cette forme à un essencier où l’huile, plus légère que l’eau, est récupérée puis filtrée. L’essence de santal intéresse l’industrie de la parfumerie et de la cosmétologie. Les deux distilleries calédoniennes, situées à Maré et à Ouvéa, vendent la quasi-totalité de leur production sur les marchés extérieurs. L’huile essentielle de Nouvelle-Calédonie est connue pour sa qualité, due à la rareté du Santalum austrocaledonicum, qui pousse uniquement en Nouvelle-Calédonie et au Vanuatu. Un temps surexploité tant aux îles Loyauté qu’à l’île des Pins, le bois de santal calédonien est aujourd’hui protégé. Un programme de reboisement permet d’exploiter cette richesse à long terme : pour chaque arbre coupé, trois plants issus de pépinières doivent être replantés.
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